16 août 2019
Marseille, l’effervescente
Comme chaque année, nous sommes descendus encore cet été à la côte d’Azur. Cap sur le Golfe de Saint-Tropez pour un séjour dans les vignes de Cogolin. C’est un sorte de retour aux sources qui à chaque fois rebooste le moral et la santé.
Mais pour une fois, nous décidons de faire une étape à Marseille. Je ne connaissais pas encore et j’avoue que j’étais moyennement enthousiaste, ayant surtout en tête les images de violences diffusées régulièrement aux infos.
Du coup, j’étais vraiment sur mes gardes. Mais comme je fais une confiance absolue à mon partenaire, je me suis laissé porter par les évènements.
Il faisait déjà chaud à Bruxelles mais en arrivant là, rien qu’en sortant de la voiture dans le parking sous-terrain, une sensation de « four » nous fait dégouliner de la tête au pied! Rien que traîner la petite valise à roulettes jusqu’à l’hôtel, tout proche, est un enfer.
L’hôtel Belle-Vue est situé sur le Vieux Port. Ce charmant établissement a tout ce qu’il faut pour profiter d’un séjour confortable, douillet et agréable. Avec le service en prime. Le petit bar présente un joli balcon qui donne sur le port; il y fait bon prendre l’apéro ou le petit déjeuner. Et il fait furieusement penser – pour ceux qui connaissent – au Sube sur le port de Saint-Tropez. Ces endroits sont de petites perles dont on ne soupçonne pas l’existence et qui donnent un cachet d’authenticité à vos vacances.
L’apéro fut un pur moment de détente et de bonheur. Ensuite, nous voilà partis à la recherche d’un petit restau. Non loin de là, les ruelles piétonnières aux alentours de la place aux Huiles, regorgent de petits restaurants aux accueillantes terrasses. Il y en a pour tous les goûts : pâtes, pizza, restauration traditionnelle locale…
Après nous être sustentés, tout en ayant fait connaissance avec nos voisines de tables, de charmantes jeunes Américaines faisant le tour de l’Europe en deux semaines – si, si! – nous sommes retournés au bar de l’hôtel pour déguster un dernier rosé en prenant le frais.
Malgré que la « fête » battait manifestement son plein dans les rues, nous sommes allés nous coucher de bonne heure pour bien profiter du lendemain.
Après une bonne nuit de repos et un savoureux petit déjeuner sur le balcon, nous voici partis à la découverte du Mucem. La chaleur est accablante, le chapeau et l’ombre sont de mise. Mais affronter le « cagnard » valait bien la peine. Le Mucem est un lieu magique. Nous avons flâné sur ses remparts en admirant des vues à couper le souffle, découvrant la vieille ville à 360°.
Nous sommes, ensuite, passés par le quartier du Panier en pleine effervescence de l’après-midi. Il n’y a pas à dire : Marseille vit. À toute heure de la journée et de la nuit. Et elle respire la joie. Nous avons croisé tant de visages bienveillants, souriants.
Dans l’après-midi, nous avons pris le départ vers notre destination finale, Cogolin. Avec un goût de trop peu et en nous disant : « nous reviendrons ».
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